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The Wall ist ein Konzeptalbum der britischen Rockband Pink Floyd. Es wurde am 30. November 1979 in Großbritannien veröffentlicht. The Wall stellte nach den Vorgängeralben Wish You Were Here und Animals eine neue Ausrichtung der Musik der Band dar. Zugleich ist es das letzte Studioalbum der Band, das in der „klassischen“, seit 1968 bestehenden Besetzung eingespielt wurde, da Richard Wright nach Ende der Aufnahmen veranlasst wurde, die Band zu verlassen. 

The Wall is the eleventh studio album by the English progressive rock group Pink Floyd. Released as a double album on 30 November 1979, it was subsequently performed live with elaborate theatrical effects, and adapted into a feature film, Pink Floyd—The Wall.

As with the band's previous three LPs, The Wall is a concept album and deals largely with themes of abandonment and personal isolation. It was first conceived during their 1977 In the Flesh Tour, when bassist and lyricist Roger Waters's frustration with the spectators' perceived boorishness became so acute that he imagined building a wall between the performers and audience. The album is a rock opera that centres on Pink, a character Waters modelled after himself, with some aspects based on the band's original leader, Syd Barrett. Pink's life experiences begin with the loss of his father during the Second World War, and continue with ridicule and abuse from his schoolteachers, an overprotective mother and finally, the breakdown of his marriage. All contribute to his eventual self-imposed isolation from society, represented by a metaphorical wall.

The Wall features a notably harsher and more theatrical style than Pink Floyd's previous releases. Keyboardist Richard Wright left the band during the album's production but remained as a salaried musician, performing with Pink Floyd during The Wall Tour. Commercially successful upon its release, the album was one of the best selling of 1980, and as of 1999, it had sold over 23 million RIAA certified units (11.5 million albums) in the United States. Rolling Stone magazine placed The Wall at number 87 on its list of The 500 Greatest Albums of All Time.

The Wall es el undécimo álbum de estudio de la banda británica de rock progresivo Pink Floyd publicado en 1979. Se grabó entre abril y noviembre bajo la dirección del productor Bob Ezrin y de los miembros de Pink Floyd David Gilmour y Roger Waters. Fue lanzado el 30 de noviembre del mismo año en el Reino Unido y el 8 de diciembre en los Estados Unidos.

Este disco doble es un álbum conceptual que nos retrata la vida de una estrella ficticia del rock llamada "Pink", basado en las vivencias del mismo Waters, convirtiéndolo así en una especie de álter ego antihéroe. Descrito por Roger Waters, Pink se reprime debido a los traumas que la vida le va deparando: la muerte de su padre en la Segunda Guerra Mundial, la sobreprotección materna, la opresión de la educación británica, los fracasos sentimentales, la presión de ser una figura famosa en el mundo de la música, su controvertido uso de drogas sumado al asma, etc., son convertidos por él en "ladrillos de un muro" que lo aísla, construido con el fin de protegerse del mundo y de la vida, pero que le conduce a un mundo de fantasía autodestructiva.

Es señalada por la crítica musical y seguidores del grupo como "uno de los mejores trabajos de la banda" y "uno de los mejores en la historia del rock", cuya atmósfera morbosa y depresiva ha inspirado a muchos otros músicos. Del mismo modo fue un inmenso éxito comercial mundial acreditándose discos de platino en más de veintitrés ocasiones, situándolo como el disco más vendido en los años 70s.

The Wall (en français : « le Mur ») est le onzième album du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd, et leur second double album. Enregistré sur une période de huit mois, l'album est sorti le 30 novembre 1979 en Grande-Bretagne et le 8 décembre aux États-Unis. Il est souvent considéré comme l'un des plus grands albums de Pink Floyd et marque l'apogée du groupe, qui ne rencontrera plus de succès équivalent par la suite. L'album fait partie des dix meilleures ventes d'albums aux États-Unis, et est le double-album le plus vendu au monde.

L'album The Wall fait partie d'un grand projet concept à trois volets, le premier étant l'album lui-même, sa représentation sur scène et, finalement, un long métrage basé sur l'histoire de l'album. La réalisation du projet dura quatre ans ; le projet fut créé en 1978 et le film sortit en 1982. Comme les trois albums précédents du groupe (The Dark Side of the Moon, Wish You Were Here et Animals), The Wall est un album-concept, mais aussi un opéra rock ; il traite du thème de l'isolement et de ses conséquences mentales, et les chansons suivent toutes un fil conducteur pour former une histoire. De ce fait, l'album sonne plus dur et théâtral que les précédents albums de Pink Floyd.

The Wall marque la dernière véritable entente entre les deux auteurs-compositeurs du groupe, Roger Waters et David Gilmour. Les tensions sont alors croissantes au sein du groupe, avec Waters devenu sa seule force motrice — il signe seul la quasi-totalité des titres de l'album —, et finissent par mener à l'exclusion du claviériste Richard Wright, qui ne réintègre le groupe officiellement qu'en 1994, longtemps après le départ de Waters. Ce dernier quitte le groupe en 1985, après l'album suivant, The Final Cut, pour entamer une carrière solo.

On peut employer des termes aussi divers que variés pour essayer de définir The Wall : il peut être considéré comme un opéra rock, un album-concept, une comédie musicale ou même un oratorio. Aucun de ces mots n'est complètement approprié, mais il y a une part de vérité dans chacun d'eux. Un opéra rock est, par définition, un album rock dont les morceaux constituent la trame d'une histoire. De plus, la chanson The Trial rappelle le style d'une opérette. Dans le lexique standard de la musique rock, il peut aussi être défini comme un « album-concept ».

L'histoire de l'album raconte la vie d'un anti-héros nommé Pink, qui est oppressé dès les premiers instants de sa vie : il perd son père, tué à Anzio durant la Seconde Guerre mondiale — comme le propre père du bassiste Roger Waters, Eric Fletcher Waters — (In the Flesh?, Another Brick in the Wall, Part I), est ensuite surprotégé par sa mère (Mother), tyrannisé par des professeurs désireux de le modeler comme les autres élèves dans le « moule » que réclame la société, d'où l'image récurrente du hachoir à viande (Another Brick in the Wall, Part II). Pink se retire alors dans un univers imaginaire en bâtissant un mur imaginaire, une allégorie représentant sa distanciation émotionnelle, pour le protéger du reste du monde : chaque traumatisme qu'il subit est une brique de plus à son mur. Parallèlement à ce processus, il devient une « rock star » (Young Lust) et se marie, mais il s'éloigne de plus en plus de sa femme, qui finit par le tromper (Don't Leave Me Now). Pink achève alors la construction de son mur (Goodbye Cruel World).

Il sombre alors peu à peu dans la folie et la dépression. Perdu en lui-même, il doit cependant refaire surface en raison de son mode de vie : son entourage lui injecte des médicaments pour qu'il puisse assurer ses concerts (Comfortably Numb, The Show Must Go On). Pink hallucine et se prend pour un dictateur fasciste : ses concerts deviennent des prestations néo-nazies durant lesquelles il envoie ses hommes contre les fans qu'il considère indignes (In the Flesh, Run Like Hell, Waiting for the Worms), mais sa conscience finit par se révolter et le soumet à un procès dans lequel il est à la fois accusé et plaignant (The Trial). À l'issue de ce procès, le juge ordonne que le mur soit détruit et que Pink s'ouvre au monde (Outside the Wall).

L'album se conclut sur les paroles « isn't this where… » (« n'est-ce pas par là… ») ; il avait débuté sur les mots « …we came in? » (« …que nous sommes entrés ? »), formant ensemble la phrase « Isn't this where we came in? » (« n'est-ce pas par là que nous sommes entrés ? »), montrant la nature cyclique de l'idée de Waters : le processus de se construire un mur pour ne pas faire face à la réalité est continuel chez l'homme.

Le producteur Bob Ezrin a joué un rôle majeur dans l'élaboration de l'histoire en éclaircissant le récit présent dans les démos originales de Roger Waters via l'écriture d'un script, qui réclama l'écriture de chansons supplémentaires pour boucler l'intrigue. Toutes les paroles et la majeure partie de la musique ont été écrites et composée par Waters, avec des contributions minimes de David Gilmour et Bob Ezrin.

The Wall regroupe vingt-six titres (à raison de treize sur chaque disque), dont trois compositions cocréditées avec David Gilmour, parmi les plus connues de Pink Floyd : Comfortably Numb et Run Like Hell, notamment. Le reste de l'album — sauf le théâtral The Trial coécrit avec Bob Ezrin — est signé par Roger Waters ; l'album porte manifestement sa marque.

The Wall se compose d'un mélange de titres rock (Young Lust, In the Flesh), de titres plus calmes et sombres (Don't Leave Me Now, Is There Anybody Out There?), de ballades rock (Mother, Hey You) et même plus ou moins disco (Another Brick in the Wall, Part II).

Plusieurs titres de l'album ont été enregistrés avec un orchestre et des musiciens et choristes additionnels, pour renforcer l'aspect opéra rock de l'album, et le mixage est assez élaboré, incluant de nombreux effets sonores théâtraux comme des bombardements, un effondrement, etc. La guitare acoustique est prédominante dans certaines chansons (Mother, Goodbye Blue Sky), et d'autres titres alternent avec du rock électrique (Hey You). La chanson Is There Anybody Out There? est un mélange entre parties de synthétiseur sombres et inquiétantes et pièce instrumentale acoustique que l'on peut qualifier de « classique ».

Le rock progressif des précédents albums du groupe est loin derrière : les chansons ne durent en moyenne pas plus de quatre minutes, les envolées musicales sont restreintes et le « son Pink Floyd », planant et mélodieux, d'Echoes ou de Shine On You Crazy Diamond est moins présent ; il disparaîtra complètement sur le prochain album, The Final Cut, en partie en raison du départ du claviériste Rick Wright, qui jouait un énorme rôle dans le « son Pink Floyd ».

Les changements de tempo et de signature rythmique propres au rock progressif sont encore présents, notamment sur Mother, où se regroupement des mesures 6/8 (six croches par mesure), 9/8 (neuf croches par mesure) et le traditionnel 4/4 (quatre temps, noires, par mesures).

The Wall est le premier album de Pink Floyd depuis The Piper at the Gates of Dawn, en 1967, dont la pochette n'est pas réalisée par Storm Thorgerson et de son studio Hipgnosis. Cette fois, c'est Gerald Scarfe qui fut appelé pour créer le « design » et la pochette de l'album avec Roger Waters.

La pochette de l'album représente très simplement un mur blanc immaculé, le « mur » conceptuel symbolique de la non-communication. Sur le mur est écrit le nom du groupe et de l'album, en lettres peintes en noir. Contrairement à l'édition en CD, sur la pochette originale du vinyle ne figurait qu'un mur, sans le nom du groupe et de l'album. La mention « Pink Floyd The Wall » se trouvait en fait sur un autocollant transparent et électrostatique que l'on pouvait poser ou retirer à loisir de la pochette.

Scarfe a également dessiné les personnages présents dans le concept de l'album : le juge de The Trial sous la forme d'une paire de testicules avec des yeux et une perruque de magistrat, le professeur de Pink avec une canne et des yeux extraordinairement exorbités, etc. Le héros, Pink, est représenté sous la forme d'une marionnette nue, un pantin sans fil, représentative de son état mental et de la façon dont la société le traite.

The Wall è l'undicesimo album registrato in studio dalla band inglese Pink Floyd (il dodicesimo se si considera anche la raccolta Relics del 1971). È un concept album che fu pubblicato come doppio album il 30 novembre 1979; tuttora rinomati gli effetti scenici usati nel tour che venne a seguire, considerati da molti fan e critici innovativi per quel periodo. Infatti gli stessi Pink Floyd, dopo aver pubblicato The Final Cut, non si esibirono più dal vivo fino all'abbandono di Waters, avvenuto nel 1985. Essi non presero nemmeno in considerazione l'idea di un nuovo tour per promuovere l'album successivo, ritenendo infatti troppo difficoltoso competere con gli show precedenti di The Wall. Ciò è testimoniato da Nick Mason nel suo libro Inside Out: A Personal History of Pink Floyd.
All'album seguì anche il film Pink Floyd The Wall.
L'album ha ricevuto il Disco di diamante per due volte in Canada ed una in Francia, il Disco di platino per 23 volte negli Stati Uniti, 4 volte in Germania, 11 in Australia, uno in Argentina, Italia e Polonia ed il Disco d'oro in Grecia. Ha raggiunto la prima posizione in classifica negli Stati Uniti per 15 settimane risultando l'album più venduto dell'anno. In altri paesi è arrivato primo in Norvegia, Svezia, Germania, Nuova Zelanda, Austria, Olanda, Francia ed Argentina, terzo nel Regno Unito e nono in Spagna ed ha venduto 30 milioni di copie in tutto il mondo, di cui 11,5 milioni di copie negli USA. In altri paesi è arrivato al quarto posto nel marzo 2012 in Italia dove ha venduto 1,2 milioni di copie, al sesto posto in Danimarca nel maggio 2011 ed in Grecia nel 2010, in ottava posizione in Svizzera nel luglio 2006, in nona in Spagna nell'aprile 2006 ed in decima in Portogallo nel 2012.
L'album è un'opera rock incentrata sulla storia di un personaggio fittizio: una rockstar di nome Pink. Egli, a causa di una serie di traumi psicologici, arriva a costruirsi un "muro" mentale attorno ai propri sentimenti, dietro al quale egli si isola. I disagi, soprattutto infantili, che portano Pink a questa scelta drammatica sono:

    la morte del padre verso la fine della seconda guerra mondiale;
    la madre iperprotettiva;
    insegnanti scolastici eccessivamente autoritari ed avvezzi alle punizioni corporali;
    i tradimenti della moglie (in età adulta).

L'album segna anche la rovina della formazione classica dei Pink Floyd. Infatti il tastierista Richard Wright partecipò tardivamente alla registrazione dell'album (si era trasferito in Grecia con la sua nuova moglie); per questo motivo (come spiegato da Mason nel suo libro sopra citato) Waters litigò con il tastierista e lo licenziò: durante il tour di promozione Wright partecipò solo come sessionman.
Il successo dell'album fu enorme: fu l'album più venduto negli Stati Uniti nel 1980, divenendo uno degli album doppi più venduti nella storia.



The Wall é o décimo primeiro álbum de estúdio da banda inglesa de rock progressivo Pink Floyd. Lançado como álbum duplo em 30 de Novembro de 1979 ele foi, posteriormente, tocado ao vivo com efeitos teatrais, além de ter sido adaptado para o cinema.

Seguindo a tendência dos últimos três álbuns de estúdio da banda, The Wall é um álbum conceitual, tratando de temas como abandono e isolamento pessoal. Foi concebido, inicialmente, durante a turnê In the Flesh, em 1977, quando a frustração do baixista e letrista Roger Waters para com seus espectadores tornou-se tão aguda que ele se imaginou construindo um muro entre o palco e o público.

The Wall é uma ópera rock centrada em Pink, um personagem fictício baseado em Waters. As experiências de vida de Pink começam com a perda de seu pai durante a Segunda Guerra Mundial, e continuam com a ridicularização e o abuso de seus professores, com sua mãe superprotetora e, finalmente, com o fim de seu casamento. Tudo isso contribui para uma auto-imposta isolação da sociedade, representada por uma parede metafórica.

O álbum contém um estilo mais duro e teatral do que os lançamentos anteriores do Pink Floyd. O tecladista Richard William Wright deixou a banda durante a produção do álbum, continuando no processo como um músico pago, apresentando-se com o grupo na turnê The Wall. Comercialmente bem-sucedido desde o seu lançamento, o álbum foi um dos mais vendidos de 1980, vendendo mais de 11.5 milhões de unidades nos Estados Unidos , atingindo a primeira posição da Billboard. A revista Rolling Stone listou The Wall na 87ª posição em sua lista dos 500 melhores álbuns de todos os tempos.

"All in all, it was just a brick in the wall...All in all, it was all just bricks in the wall."